Soirée Littérature

YAYA NA LEKI – MOUSSA DON PANDZOU & LIEVEN MIGUEL KANDOLO

Don Pandzou est né au Congo-Brazzaville. Il est le cofondateur de la Waka Waka Generation (fondée en 2011), une organisation qui s’adresse aux jeunes Africains et Belges et qui travaille autour du développement identitaire. De 2016 à 2019, Don Pandzou était chargé de mission à de Ambrassade, l’organisme flamand de coordination des associations et maisons de la jeunesse, où il chapeautait les questions de pauvreté et de superdiversité. Jusqu’au début de cette année, il a travaillé au cabinet du Secrétaire d’États bruxellois, Pascal Smet.

Lieven Miguel Kandolo est un activiste d’origine congolaise et angolaise. En 2014, il a fondé l’organisation Kolamela qui réunit des jeunes de différentes origines du même quartier. Depuis cette année, il est le coprésident de l’association Hand in Hand tegen Racisme.

Ensemble, ils ont écrit le livre Yaya na Leki, publié aux éditions EPO. De manière à la fois réfléchie et accessible, ils s’écrivent des lettres dans lesquelles ils soulèvent des questions comme : comment vit-on le fait de grandir à l’heure actuelle en Belgique en tant que noir originaire des anciennes colonies ? Comment mener un combat à la fois collectif et isolé pour l’égalité ? Et quels combats choisir ? Le 30 juin prochain, à l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du Congo, nous en discuterons ensemble.

BRÛLER, BRÛLER, BRÛLER - LISETTE LOMBÉ

Une voix puissante qui défend toutes les minorités. Antiracistes, féministes, politiques, les mots de Lisette Lombé font battre le pavé et le cœur. Le poing levé, à coups de mots et de collages, elle dénonce les injustices et poursuit le combat de ses aînées, d’Angela Davis à Toni Morrison.

« J’écris, debout, entourée de cracheuses de feu, de contorsionnistes et de lanceuses de couteaux. Ma matière poétique pulse dans chaque corps qui lutte pour ne pas perdre souplesse et superbe, dans l’effilochure du costume qui renseigne sur la paye, dans la sueur, les blessures et les solitudes démaquillées à la lumière du jour. J’écris comme les numéros qui se succèdent, dans le rythme et l’urgence. J’écris pour les vivants, dans une langue qui s’adresse aux derniers rangs. J’écris pour la métamorphose des coulisses et des abords des chapiteaux. Mes personnages cherchent moins à être aimés que respectés. Ils m’offrent un peu de leur révolte et de leur fierté. » – Lisette Lombé